DEMATERIALISER SA CDTHEQUE - MODE D'EMPLOI

 

L'essentiel :


Préambule :


Tout d'abord, depuis que des sites de streaming proposent des fichiers en qualité CD ou supérieure, numériser sa CDthèque n'a qu'un intérêt relatif dans la mesure où, quelle que soit la méthode utilisée, un fichier extrait d'un CD du commerce sera toujours moins bon qu'un fichier envoyé en streaming. En effet, les sites de streaming n'extraient pas leurs fichiers depuis de CD du commerce mais ils les obtiennent directement des maisons de disques. Cette différence est due au pressage des CD qui sont effectués de plus en plus rapidement et à faible coût avec pour conséquence une perte significative lors du gravage. Parfois la différence est faible mais parfois elle est spectaculaire.

Dès lors, mieux vaut s'abonner à l'un de ces sites et éventuellement ne numériser que les CD qui ne seraient pas disponibles en streaming. A moins d'avoir une résidence sans accès à internet et vouloir transporter sa CDthèque d'une résidence à l'autre, aujourd'hui, numériser sa CDthèque n'a plus beaucoup de sens puisque cela représente beaucoup de temps (si vous le faites vous-même) ou d'argent (si vous le faites faire) pour une qualité qui sera systématiquement moindre.

Si toutefois, vous souhaitez réaliser cette opération, alors ce qui suit pourra vous être utile...

Dématérialiser ses CD...


Pour les personnes pressées ou qui veulent aller à l'essentiel, ceci est un résumé et une synthèse des chapitres qui suivent, auxquels vous pourrez vous référer pour plus d'explications.

...ce qu'il faut retenir :


* Il est possible de numériser des CD sans aucune perte de qualité par rapport au support

* Seuls les formats appelés "lossless" (ex : FLAC, Apple Lossless ou WMA lossless), ou les formats sans compression (ex : WAV, WavPack, AIFF) permettent de garantir le même niveau de qualité qu'un CD

* Tous les autres formats sont destructifs (MP3, AAC, WMA) et, selon le taux de compression, la qualité résultante est mauvaise (96 à 128 kbps), médiocre (192 à 256 kbps) ou assez bonne (320 kbps).

* Seuls quelques outils permettent d'être certain que le CD sera encodé sans aucune erreur (ex : dbPoweramp, Exact Audio Copy sur PC, XLD sur Mac), sauf cas extrême de CD très endommagé.

* Tous les autres outils ne permettent pas de savoir s'il y a eu des erreurs à l'encodage (ex : iTunes, Windows Media Player, etc.)

* le mode de stockage le plus pratique (accessible même quand l'ordinateur est éteint) est le disque réseau (NAS).

* Idéalement, 2 NAS permettent une sauvegarde sûre d'un disque sur l'autre.

* une fois la musique encodée il est possible de la restituer sur un système Hifi avec un niveau de qualité comparable, voire supérieure, à un très bon lecteur CD.

* si vous voulez vous affranchir d'un ordinateur pour "envoyer" la musique sur le système Hifi, il existe des interfaces qui permettent d'aller chercher la musique sur le disque dur (réseau ou non).

Pour plus de précisions, n'hésitez pas à lire les chapitres qui suivent...

 

Dématérialiser ses CD, comment ne pas se tromper ?

De plus en plus de clients nous demandent comment dématérialiser sa CDthèque pour gagner de la place et profiter des possibilités qu'offre l'informatique en matière de tri et de listes de lectures.

Il y a plusieurs façons de procéder mais seules certaines garantissent le même niveau de qualité en lecture - voire supérieur - qu'un CD original sur un bon système Hifi.

C'est à la fois simple et compliqué pour maintenir ce niveau de qualité et pour éviter d'avoir à numériser plusieurs fois ses CD.

Nous allons essayer de vous donner ici quelques conseils pour ne pas vous tromper et profiter pleinement des avantages d'une bibliothèque de CD dématérialisée.


Dématérialiser ses CD : Quid ?


Reprenons les choses au début. Qu'est-ce que dématérialiser sa CDthèque ? et à quoi cela sert ?

Dématérialiser sa CDThèque consiste à copier ses CD sur un support numérique de type disque dur d'ordinateur ou disque dur en réseau.

Les avantages de cette opération sont multiples : gestion de listes de lectures, tri par artistes, par genre, fonctions de recherche d'un disque, d'un morceau, d'un artiste, sans manipulation des disques et avec la garantie que le disque sera lu exactement de la même façon à chaque fois, ce qui n'est pas le cas d'un lecteur de CD qui fait des erreurs de lecture.

Sans parler du gain de place pour les personnes qui ont une collection importante de disques !

La question du format...

 

Il existe de nombreux formats numériques disponibles pour numériser des CD.

On peut les classer en 3 grandes catégories :

* les formats sans compression (ex : WAV, AIFF)
* les formats avec compression mais sans perte (ex : FLAC, Apple Lossless, WMA Lossless)
* les formats avec compression et avec pertes (ex : mp3)

Les deux premières catégories ont un avantage important : il n'enlèvent pas d'informations issues du disque au moment de la numérisation, le l'encodage et de la compression, le cas échéant. L'inconvénient de ces formats est qu'il ne permettent de ne gagner que très peu de place par rapport au volume d'un CD (environ 650 Mo).

La dernière catégorie présente l'avantage de prendre beaucoup moins de place une fois numérisé, ce qui est pratique en particulier pour les baladeurs dont la capacité reste limitée. En revanche, ils présentent un inconvénient majeur : ils sont destructifs. Le problème est assez simple : plus la compression est importante, moins la qualité est proche de celle d'un CD.

Autre point important, quasiment tous les formats courants intègrent une fonctionnalité primordiale : les méta-données ou tags. Les tags sont des informations relatives à chaque disque et chaque morceau (nom de l'artiste, nom de l'album, nom des pistes, durée, genre musical, etc.) qui sont intégrées dans le fichier lui-même, au moment de l'opération de numérisation. Or, le format WAV (et l'AIFF sur Mac), qui présente l'avantage d'être non compressé et donc, sans perte, est pratiquement le seul format qui n'intègre pas les tags dans les fichiers numérisés. C'est un inconvénient majeur car seul le logiciel qui a effectué l'encodage sera capable de reconstituer les informations du disque mais tous les autres logiciels ne sauront rien vous dire sur les morceaux que vous écoutez.

La bonne nouvelle, c'est que les contraintes de ces différents formats ne s'opposent pas. Il est possible de choisir un format peu compressé et sans perte (ex : FLAC) et bénéficier ainsi de toute la qualité d'un encodage sans perte ET des tags associés à chaque morceau. Le souci, c'est que ce format prend encore beaucoup de place (de 300 à 400 Mo par CD) ce qui reste beaucoup pour des baladeurs numériques mais qui n'est plus vraiment un problème sinon, compte tenu de l'augmentation de la capacité des disques durs actuels et leur coût raisonnable.

Par ailleurs, il existe des logiciels d'encodage qui permettent de convertir d'un simple clic une bibliothèque complète de fichiers au format FLAC dans un format MP3 où un disque "pèse" seulement 30 à 40 Mo. Cela vous permet de dupliquer facilement votre bibliothèque musicale pour une utilisation sur baladeur.

 

Le choix du logiciel d'encodage

 

Il existe de nombreux logiciels permettant d'encoder vos CD dans différents formats numériques. En revanche, tous les outils ne supportent pas tous les formats, tous n'encodent pas de la même façon et tous ne proposent pas la même exactitude sur les tags.

Il est très important de bien choisir son outil d'encodage pour éviter des erreurs de lecture qui ne garantiraient pas que le fichier sur disque dur soit réellement conforme à ce qui se trouve sur le CD.

A notre connaissance, sur PC, il n'existe que 3 outils capables de lire et d'encoder les CD avec une garantie de conformité au CD :

* Exact Audio Copy

* dbPoweramp

* Foobar2000

Voir notre test et notre comparatif...

Ces outils intègrent de nombreux tests de détection d'erreurs de lecture et de correction de ces erreurs. Ce sont les plus efficaces à ce jour et ils donnent des résultats tout à fait comparables.

Tous les autres outils ne garantissent en aucune façon que la lecture et l'encodage a été effectué correctement et sans erreurs. Au contraire, vous pouvez être quasiment certain qu'il y aura des erreurs de lecture, dans une quantité proportionnelle à la vitesse de lecture.

Le taux d'erreurs de lecture dépend aussi, évidemment, de l'état des CD. Un CD rayé ou sale génèrera beaucoup plus d'erreurs qu'un CD en parfait état. De même, les copies de CD sont souvent truffées d'erreurs et ce, proportionnellement à la vitesse de gravage. D'ailleurs, à partir d'une certaine vitesse de gravage (x8 environ) cela s'entend clairement.

Pour autant, ces trois outils (Exact Audio Copy, dbPoweramp et Foobar) ne sont pas forcément moins rapides que les autres pour lire et encoder les CD. Ils intègrent une fonctionnalité très astucieuse qui permet d'encoder très rapidement les CD en bon état : AccurateRip.

A chaque fois qu'un fichier est lu par un logiciel, il est possible de calculer un code, appelé CRC, qui est unique et qui dépend du contenu du fichier. C'est une sorte de code de contrôle. Donc, si deux fichiers ont été lus exactement de la même façon, le code CRC généré sera identique. Si une seule information diffère, le code CRC sera différent.

En fait, AccurateRip est une base de données géante où sont stockés les code CRC de tous les morceaux de musique qui ont été encodés par les gens à travers le monde qui utilisent un logiciel compatible avec cette fonctionnalité.

Autrement dit, lorsque vous encodez un CD à partir d'un logiciel compatible, il compare à la fin de la lecture le code CRC généré avec ceux qui sont dans cette base de données. Si 10 personnes - par exemple - ont un code CRC identique au votre sur un morceau donné, vous avez la garantie que le morceau a été parfaitement encodé. Sinon, cela voudrait dire que ces 10 personnes ont rencontré exactement la même erreur de lecture, exactement au même endroit du morceau... La probabilité est quasi-nulle et elle diminue d'autant plus que le nombre de personnes est important. Génial, non ?

Dès lors, Exact Audio Copy, dbPoweramp et Foobar peuvent lire votre CD à vitesse maximum et comparer immédiatement si le code CRC est identique dans la base de données. Dans ce cas, encoder un CD prend 3 à 5 minutes selon la vitesse de votre lecteur, ce qui est aussi rapide que n'importe quel outil qui lit et encode sans contrôle et avec plein d'erreurs de lecture.

Ces outils peuvent aussi être paramétrés pour déclencher des procédures de relectures, en cas d'erreurs au premier passage, à des vitesses différentes et selon différents modes pour essayer de corriger d'éventuelles erreurs dues à un CD rayé ou endommagé. Dans la plupart des cas, ils sont capables de corriger ces erreurs pour garantir une lecture sans erreur. Bien entendu, ces procédures prennent plus de temps mais c'est le prix à payer pour avoir des fichiers identiques à ce qui se trouve sur le CD.

L'autre solution efficace, si vous ne voulez pas vous embêter à numériser votre CDthèque, il existe des sociétés qui peuvent le faire pour vous, dans les règles de l'art. Les prix pratiqués peuvent descendre à 1 € par CD (Voir notre service de numérisation de CD).

Et pour les utilisateurs de MAC ?

Il n'y a pas que le PC et il existe aussi des outils sur Mac qui permettent d'encoder les CD avec un niveau de qualité garanti.

Je ne peux malheureusement pas m'étendre sur les fonctionnalités et les différences entre ces outils mais plusieurs clients les utilisent au quotidien.

* MAX : est un outil qui n'est pas compatible AccurateRip mais qui comporte des algorithmes de correction d'erreurs (issus de CDparanoia et donc, en principe aussi fiables), il utilise une bibliothèque de tags assez complète (MusicBrainz) et permet de convertir les fichiers encodés dans plus de 20 formats.

* XLD : cet outil est compatible avec la technologie AccurateRip, ce qui est plus qu'intéressant. L'interface est au choix en ligne de commandes (pour les amateurs) ou avec une interface graphique. Il supporte les formats suivants : FLAC, OGG, APE (Monkey Audio), WV (WavPack), ALAC, AIFF, WAV...

* RIP : cet outil est également compatible avec AccurateRip. L'interface est plutôt conviviale et ergonomique.



PS : quid de iTunes ?

iTunes nous semble être un outil incontournable par son ergonomie. En revanche, il ne supporte pas le format FLAC puisque Apple a développé son propre format de compression sans perte. Le souci, c'est que iTunes ne propose absolument pas les mêmes garanties d'exactitude lors de la lecture et de l'encodage que les outils ci-dessus. Il reste néanmoins possible d'encoder vos disques au format ALAC (compression sans perte d'Apple) avec l'un des outils présentés ci-dessus, puis d'exploiter les fichiers numérisés avec iTunes dans un deuxième temps.

 

La question du stockage

 

Dématérialiser ses CD c'est une chose, encore faut-il pouvoir stocker les fichiers de sorte qu'ils soient accessibles à tout moment et que ce stockage soit sécurisé.

Le plus simple et le plus pratique est de les stocker sur un disque dur réseau (NAS). Le gros avantage d'un disque dur réseau est qu'il est accessible même lorsque l'ordinateur est éteint. Il en existe de grande capacité (2 To et plus) pour un coût très raisonnable (200 € environ). Un disque de 2 To permet de stocker environ 5.000 CD, ce qui laisse de la marge pour la plupart des gens.

Le souci d'un disque dur est qu'une panne reste toujours possible. Pour éviter de tout perdre et d'avoir à recommencer l'encodage, il est plus que prudent de mettre en place une procédure de sauvegarde. Malgré tout, aucune méthode n'est fiable à 100% mais il est possible de limiter grandement les risques.

Le plus simple est d'acheter 2 disques durs de même capacité et de sauvegarder régulièrement les fichiers de l'un sur l'autre.

Il existe aussi des disques réseau qui comportent en interne plusieurs disques et qui ont des fonctionnalités de sauvegarde automatique d'un disque vers l'autre (appelé RAID 1) ou qui répartissent les données entre plusieurs disques (3 au minimum) mais qui, en cas de défaillance de l'un des disques, peuvent reconstituer les données du 3ème disque à partir de celles contenues sur les 2 autres (appelé RAID 5).

L'inconvénient de cette formule c'est qu'en RAID 1, vous divisez la capacité globale par deux (puisque les données sont dupliquées). De plus, si une panne touche les deux disques présent dans la boite (ex : surtension secteur, court-circuit) toutes les données sont malgré tout perdues. Le RAID 5 pour sa part coûte assez cher (500 € voire beaucoup plus) et ne garantit pas contre une panne de plus d'un disque où toutes les données seraient là-aussi perdues.

Ces solutions sont toutes envisageables mais il faut donc faire un arbitrage entre la capacité totale utilisable, le degré d'automatisation des sauvegardes de fichiers des disques les uns sur les autres et le coût du matériel. Je privilégie donc la solution de 2 NAS distincts, avec copie manuelle périodique des données d'un disque sur l'autre ou, si l'on est équipé de la fibre optique, d'avoir une sauvegarde sur internet (Cloud) ce qui présente l'intérêt de ne pas être dépendant d'un éventuel sinistre local (un simple dégât des eaux peut être fatal) et, accessoirement, que la musique soit accessible partout. C'est, de loin, la solution la plus sûre et elle reste bon marché mais sans un accès à internet par fibre optique (et la bande passante qu'elle offre), c'est quasiment impossible.

 

 

La question de la restitution (ce qui est le but final)

Une fois que tous vos disques sont encodés dans un format sans perte et avec des tags renseignés comme il faut (donc, plutôt en FLAC), encore faut-il pouvoir les lire et permettre au signal d'entrer dans les meilleures conditions dans un amplificateur.

Pour cela, il existe différentes méthodes techniques et ergonomiques (la seconde dépendant parfois de la première).

L'enjeu technique est de réussir à lire sur le disque dur les fichiers encodés de les convertir dans un format numérique audio stéréo PCM, puis dans un format analogique compréhensible par l'amplificateur stéréo (sauf pour ceux qui intègrent un convertisseur n/a).

Il est possible de passer par un ordinateur pour cela, mais l'on perd le bénéfice d'un disque réseau qui ne nécessite pas que l'ordinateur soit allumé. De plus, il faut que l'ordinateur soit équipé d'une sortie "ligne" - directement connectable à un ampli - ou d'une sortie numérique - le plus souvent optique - qui puisse être connectée à un convertisseur n/a, lui-même connecté à l'ampli. L'avantage est que l'on peut choisir parmi de très nombreux logiciels de gestion de votre bibliothèque musicale et donc, l'interface qui vous convient le mieux.

L'autre possibilité est d'utiliser un appareil externe, capable de lire les fichiers stockés sur le disque dur, de le convertir en signal analogique pour une connexion directe à un ampli, ou de sortir un signal numérique pour entrer dans un convertisseur externe.

Il en existe de nombreux (ex : Chromecast Audio, Sonos, , Bluesound, borne Airport Express d'Apple, etc). Ils intègrent souvent leur propre interface pour rechercher et sélectionner les morceaux de musique, sont souvent télécommandables avec un écran sur l'appareil ou sur la télécommande.

Cette solution permet de s'affranchir complètement de l'ordinateur pour la lecture de la musique. Elle est souvent très simple à mettre en oeuvre et permet - par l'ajout d'un convertisseur externe - de garantir un très haut niveau de restitution (directement dépendant de la qualité du convertisseur).

Nous avons fait le choix des produits Sonos et Bluesound. Nous n'affirmons pas que c'est la meilleure solution ou la moins chère ou la plus conviviale mais ces produits nous ont semblé être un très bon compromis de ce que l'on demande à ce type de système, permettant en outre de faire très facilement de l'audio multi-pièces (Multiroom en anglais) et donc, de pouvoir profiter de sa bibliothèque musicale dans toute la maison.

 

Conclusions et précautions

 

Nous espérons que ces éléments vous aideront à dématérialiser vos CD et à en profiter avec toute la souplesse qu'offre cette technologie. Nous n'avons pas la prétention de vous présenter l'éventail de tout ce qui existe, ni d'affirmer que c'est la seule façon de procéder mais uniquement de vous donner quelques clefs et quelques conseils pour ne pas tomber dans ce qui peut devenir un véritable casse-tête. En tout état de cause, ces solutions ont été testées et validées par nous comme étant cohérentes et simple à mettre en oeuvre.

 

Ressources et liens

Quelques éléments qui pourront vous être utiles dans votre démarche

Formats Audio :

* Article sur les formats audio (Wikipedia)

Télécharger des outils d'encodages :

* dBpowerAmp (PC)
* Exact Audio Copy (PC)
* Foobar2000 (PC)
* MAX (Mac)
* XLD (Mac)
* RIP (Mac)

* Information sur la fonction AccurateRip

* Exemple de paramétrage de dbPowerAmp

Ce paramétrage représente un bon compromis entre vitesse et qualité d'encodage, bien qu'il soit possible de prévoir des paramètres encore plus sécurisants mais au détriment de la vitesse.

Format WAV : SOS Tags...

Si vous avez commencé à encoder votre CDthèque en format WAV et que vous avez perdu les tags des fichiers en utilisant un player différent de l'outil qui a réalisé l'encodage, pas de panique.

Pour éviter d'avoir à tout ré-encoder, ce qui peut être très long et fastidieux, vous pouvez vous en sortir assez simplement.

1) vous convertissez vos fichiers WAV en fichiers FLAC (ou ALAC) avec l'outil de conversion de dBPowerAmp. L'opération peut prendre du temps mais l'outil peut travailler tout seul sans vous.

2) vous téléchargez l'excellent outil Tag&Rename (gratuit pendant 30 jours, puis dans les 30 € au-delà).

3) ensuite, il vous suffit de sélectionner chaque album sur votre disque dur et de lancer la recherche de tags. En quelques secondes, l'outil les récupère et les inscrit dans le fichier, y compris la pochette et parfois un commentaire sur le disque. Il faut le faire pour chaque disque mais cela prend quelques secondes ce qui reste bien moins long que de tout ré-encoder.

Stockage :

Les NAS Synology ont une excellente réputation et cette marque nous a été recommandée par l'équipe technique de plusieurs fabricants pour sa rapidité, sa fiabilité et son silence de fonctionnement. Il existe également d'autres marques utilisées couramment par nos clients. Quoiqu'il en soit, le choix du NAS n'aura pas d'influence sur la qualité de restitution.

Outils de restitution autonomes d'un micro-ordinateur :

Ces outils savent (dans certaines conditions) interroger directement les fichiers musicaux stockés sur un ordinateur (ou sur un disque réseau) et ont une interface spécifique (télécommande) qui permet de sélectionner la musique à écouter sans avoir à utiliser l'ordinateur.

Convertisseurs externes :

Pour aller plus loin avec des solutions de type Sonos ou Bluesound, il est recommandé de brancher un Convertisseur Numérique/Analogique entre l'appareil et l'amplificateur. En effet, toutes ces solutions intègrent des convertisseurs mais leurs qualités et leurs performances peuvent être notablement augmentées avec l'ajout d'un convertisseur de bonne qualité.

Il en existe beaucoup à des prix souvent élevés mais il devient possible d'en trouver de grande qualité pour un prix encore raisonnable.

L'alternative est de connecter un lecteur réseau Sonos  ou Bluesound à des amplificateurs ou des lecteurs de CD qui ont une entrée numérique.


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